Aujourd’hui, c’est un témoignage qui me tient particulièrement à coeur… que je vous propose de lire.

Solène ma fait l’honneur de participer à cette série, et m’a livrée un petit article qui me touche et m’émeut.

Solène et moi, un lien particulier …. je lui laisse la parole:

« J’ai commencé à tricoter quand j’étais hospitalisée.

 

Une rencontre merveilleuse avec Pascale, je la voyais tricoter, elle nous a proposé d’apprendre à faire un snood…. j’ai eu envie d’apprendre.

 

Elle a donc organisé des ateliers tricot, en amenant la fourniture, et nous a fait cadeau des pelotes qu’elle avait amené de chez elle, et ça, c’était déjà woauhhh trop sympa.

Quand j’ai commencé, j’étais loin de m’imaginer du bien fou que cela allait me procurer. Ça m’a permis de m’évader, d’oublier mes soucis qui commençaient réellement à me détruire du haut de mes 16 ans.

Je me sentais mieux, j’avais toujours envie de tricoter. Et puis, ces petits moments, parfois juste en tête-à-tête, avec Pascale, me permettaient de parler, de lui raconter mes soucis, mes peines, mes doutes, mes joies…comme on le ferait avec sa propre mère, et elle m’écoutait, me rassurait ou pouvait même me faire la morale…. C’était trop bien.

J’ai commencé par faire un snood, des mitaines, et à prendre beaucoup de plaisir à faire ça.

Pascale m’a encouragée, m’a aidée à progresser, peu à peu, j’ai pris confiance en moi, et je me suis rendu compte que j’étais capable de réussir quelque chose. La preuve, 4 ans plus tard j’ai réussit ça toute seule !

Sur ses conseils, quand j’étais énervée ou que ça n’allait pas, je prenais mes aiguilles et mon tricot et je m’énervais dessus, puis peu à peu, je redevenais toute calme, apaisée… avec de belles choses  et de belles couleurs dans la tête.

D’ailleurs, elle me l’avait dit « tu verras quand tu es énervée, tu vas tricoter vite, avec des grands gestes, et puis petit à petit, tu vas tricoter moins vite avec des petits gestes, là, ça voudra dire que tu t‘es calmée ». Elle avait raison et c’était mieux de s’énerver sur les aiguilles que de taper dans les murs ou, sur ceux qui m’entouraient.

 

Puis la naissance de mon petit frère arrivait à grand pas, alors j’ai eu envie de lui tricoter  un bonnet et des petits chaussons.

Pascale m’a fait confiance en m’offrant les explications des modèles qu’elle créait pour Gazouillis et compagnie, et ma offertt de sa belle laine .

Elle m’a aidée à avancer dans le tricot et dans la vie. Je ne croyais pas que je serai capable de faire des augmentations, des diminutions des boutonnières….. Et bien si, j’y suis arrivée.

C’était tellement mignon… Ça m’a énormément aidé à prendre conscience que je n’étais pas nulle.

Puis j’ai tout arrêté en sortant de l’hôpital, pourquoi je ne sais pas vraiment..

Aujourd’hui, j’ai 20 ans, j’attends mon premier bébé… J’ai donc eu envie de tricoter pleins de choses pour son arrivée.

Alors, j’ai contacté Pascale pour lui annoncer la bonne nouvelle, et lui demander conseils.

Quelques jours plus tard, je recevais un colis plein de belles pelotes, d’aiguilles et de catalogues qu’elle m’offrait pour la naissance du bébé !

Et j’étais trop contente de voir que tout ce qu’elle m’avait appris était toujours dans un coin de ma tête et de mon cœur.

Nid d’ange, bonnet, chaussons, gilet, je n’arrête plus, je tricote sans cesse, ça me fait un bien fou. 

(ci-dessous, les réalisations de Solène)

Et quand j’ai un problème, on échange par message.

Tricoter pour le petit bout de chou qui grandit dans mon bidou et vraiment merveilleux.

Pour moi, le tricot, c’est un super traitement contre le stress, les soucis, les ennuis et l’ennui, mais c’est aussi une source de joie, de plaisir , de réussite, de revanche sur la vie et de grand bonheur !

Parfois/souvent le tricot est une béquille….et comme le dirait Gloria Gaynor

« I Will Survive ! »

Merci Mamou Pascale pour tout ça. »

Alors tricoteuses/eurs addicts, vous en pensez quoi des bienfaits du tricot sur votre corps ou/et sur votre esprit ?