Pour ce septième volet, « Tricothérapie », je laisse la parole à Dominique

Le tricot et moi, une grande histoire d’amour !
À l’époque, où j’étais enfant, une petite fille timide et introvertie de santé fragile, j’ai eu la chance que ma mère et mes grands-mères soient tricoteuses. 

Mes petites mains s’amusaient à jouer « les grandes dames », j’essayais de copier les femmes de ma vie. 

Grâce à elles, j’ai connu le plaisir de tricoter, de m’occuper, de m’envoler loin de mes ennuis de santé.

Lorsque je suis devenue ado, toujours aussi timide et introvertie, je trouvais refuge dans le tricot, je m’évadais pour créer un pull, une écharpe, un bonnet… 

Et j’étais fière de moi.

Puis je suis devenue maman, une personne un peu plus sûre d’elle (enfin pas trop) et j’adorais tricoter pour mes petits poussins. 

J’étais flattée lorsque on me disait : « Quel joli pull, c’est vous qui l’avez tricoté ? Joli travail ! » 

Ma vie professionnelle était intense, mais dès que j’avais un moment de libre, c’était pour mes aiguilles et ma laine. 

Quel bonheur, pour quelques instants de « naviguer » dans un autre monde.

À présent, je suis une grand-mère comblée. Et devinez quoi ? Je tricote pour mes petits-enfants. 

Je n’ai pas eu une vie facile, je ne m’en plains pas, au contraire, ça m’a forgé le caractère et permis de relativiser bien des choses. 

Le tricot m’a souvent aidé à me « déconnecter. » (et pas que du monde virtuel 🙂 )
Lorsque je tricote, je suis sur une autre planète, je fais le vide, je ne pense plus qu’au modèle qui va sortir de mes aiguilles, je l’imagine sur ma fille ou l’un de mes petits-enfants, sur mon mari ou l’un de mes fils. 

Au fil des rangs, je construis, je fabrique, je crée, et petit à petit, je m’émerveille.

Stress, soucis, problèmes quotidiens s’envolent comme par magie.

Allez, disons-le : tricoter, c’est ma drogue, mon calmant, mon anti dépresseur !!!

Et puis il y a eu une superbe rencontre, d’abord sur la toile (le web bien sûr) 

puis à l’inauguration de sa boutique. 

Et oui, j’ai rencontré Pascale. 

Grâce à elle, je tricote de superbes modèles et j’en suis très fière. 
Elle crée pour nous de magnifiques patrons (c’est vrai, elle a une imagination débordante.). C’est une belle personne comme on en rencontre rarement. 

Merci Pascale d’être celle que tu es. « 

Un grand merci à toi Dominique pour ce témoignage, et ta gentille conclusion ..

D’abord coup de foudre amical virtuel, Dominique est devenue une « vraie » amie.

Toujours fidèles en amitiés, quand elles sont réelles, vraies, dénuées d’intérêt, ce n’est pas les centaines de km qui nous séparent, qui nous empêchent de  communiquer et de converser très souvent. Mails, Messenger, téléphone …  c »est toujours avec grand bonheur que nous échangeons, et pas que de tricot 😉

Tout ça pour dire, que, au-delà des bienfaits « tricothérapique » le tricot est un vrai vecteur de lien social qui sait tisser de beaux liens humains dès lors qu’ils sont sincères et partagés.

Alors tricoteuses/eurs addictes/ts, vous en pensez quoi des bienfaits du tricot sur les belles rencontres, sur votre corps ou/et sur votre esprit ?