Elle est terminée à temps la belle étole pour le mariage de fils aîné et belle fille chérie. Dans une semaine, tout pile, ils se seront dits oui.

Alors bien sûr, je croise les doigts pour que soleil, temps sec et chaleur soit au rendez-vous, mais, au cas où… J’avais besoin d’un petit quelque chose pour me couvrir les bras nus, pour m’y lover bien au chaud si toutefois la soirée s’annonçait un peu fraîche…

Voilà, c’est fait !!!!

Deux mètres trente au garrot et quarante deux cm de large, juste ce qu’il faut pour ne pas frissonner 🙂

Je me suis résolue assez tard, au départ, j’avais commencé une étole en 100 % soie, dans un coloris ivoire, persuadée que ça irait avec tout.

Oui, mais ce n’était pas la meilleure solution, puisque avec un petit blanc immaculé (au moins en début de journée ^^) et un bas noir, l’ivoire n’était pas topissime…

J’ai donc décidé, le 8 juin dernier, de repartir sur une étole rouge, qui donnerait un coup d’éclat à la tenue, et qui se marierait joliment avec le blanc et le noir.

J’avais sous la main du baby Alpaga de Lang Yarns, , la si belle Méchita rubis de Malabrigo, le doux et précieux cachemire Plassard, et le Bébé Mérinos de Fonty.

Ma douce et belle étole représente du coup toutes les marques que je vous propose en boutique, mais ça, c’est purement le hasard…

Je ne savais pas du tout ce que j’allais faire, l’étole est montée au rythme de mes errances neuronales et de la valse lente de mes phalanges.

Le résultat est au-delà de mes attentes. Je l’aime déjà beaucoup, beaucoup.

La seule chose dont j’étais sûre, c’est que je voulais un « fil rouge » qui traverserait toutes les matières, qui zigzaguerait et ondulerait au gré des centimètres.

Pour ce faire, j’ai repris le motif « flamme » que j’aime tant. Je l’avais tricoté il y a 3 ans sur le’ « ponchétole » Délicatesse qui à la base était pour MOI, mais que je me suis fait « piquer » par une de mes filles après la séance photo.

Du coup j’avais vraiment envie de le réutiliser ^^ et cette fois-ci il sera vraiment pour MOI.

Mon amour pour les torsades et le point de riz m’a obligé à en utiliser un tout petit peu, au départ du travail, mais je me suis vite rendu compte que je n’obtiendrais pas l’effet aérien, léger, et ajouré suffisant, que je le souhaitais.

Alors, j’ai enchaîné, divers points de jour, sans trop réfléchir, changeant au gré de mon « ennui » à le tricoter.

Pour les changements de matière, c’est l’œil qui s’est chargé des proportions.

Par contre, j’ai, à deux rangs de la fin, détricoté presque un tiers, mon regard accrochait un endroit bien précis, Bon pour être totalement honnête cela faisait plusieurs jours que ça « accrochait », et pourtant, j’ai avancé 80 cm de plus en me disant, « tu ne devrais pas continuer, de toute façon, tu vas finir par défaire »… Mais non, j’ai continué bille en tête 🙁 Malgré tout…)

Et puis à deux petits rangs de la fin, j’ai craqué et j’ai détricoté…Je savais bien, pourtant, que cela arriverait ^^

Alors pour certaines, cela va sembler être un détail, soit. Mais, quand le détail m’accroche le regard comme une verrue, ben, c’est que ça ne va pas… Et qu’est-ce que c’est qui n’allait pas me direz vous ???

Un truc tout bête… J’ai construit mon étole avec plein de rondeurs, et de douceurs, rondeurs dans les points, douceurs dans les transitions… Et là, bêtement, pensant que ça irait plus vite, j’ai « transitionné » la belle méchita et le cachemire et le changement de points dans une belle et longueeeeeeeeee ligne droite, sur le même rang.

Alors oui cela semble insignifiant, mais cette ligne horizontale qui barrait l’étole défigurait tout mon travail…

J’ai montré le résultat et évoqué mon constat auprès de deux amies, une pro du tricot, qui rejoignait mon point de vue, et une amie qui ne tricote que depuis 3/4 ans, et qui ne semblait pas « choqué » par le décalage, et qui ne comprenait pas mon désir et ma volonté de reprendre cette « erreur ».

Une fois le travail refait, elle a convenu que, effectivement, c’était beaucoup plus « doux » et que l’œil était moins happé par cet endroit.

Pourtant, je le sais, que si mon radar « ça ne va pas » se met en branle, il faut l’écouter ^^

J’aurai juste perdue une semaine de mon temps, mais je crois que ça en valait la peine ♥

Après le mariage, j’espère pouvoir vous montrer de bien plus jolies photos 😉 Aline Photographe, , la talentueuse photographe de mon deuxième livre, sera la photographe attitrée de cette belle journée, je ne doute pas un instant du résultats et des souvenirs sur papier glacé, qu’elle va nous laisser ♥

Alors, tricoteuse/eur addict, elle te plait « my pretty wedding stole » ?